Les cinémas et les restaurants ont rouvert, les parcs d’attractions accueillent du public, les discothèques font chauffer leurs pistes de danse.
Les masques tombent petit à petit et le COVID s’éloigne un peu de nos pensées.
C’est l’été ! Tous les éléments sont réunis pour faire de belles et nouvelles rencontres.
Cependant, même si le relâchement et la détente sont de mise, la vigilance reste de rigueur… et pas forcément là où on l’attend.
En effet, la pandémie de COVID a occulté la présence d’autres maladies : les infections sexuellement transmissibles (IST). Ces dernières ne font plus l’objet de campagne de prévention depuis plusieurs mois et leurs statistiques sont à la hausse.
Faisons un point sur les plus courantes :
SIDA : Il se transmet par le sang, les liquides corporels. Le virus s’attaque au système immunitaire et cela se traduit par une baisse de l’immunité de l’individu qui ne pourra plus se défendre contre d’autres infections.
L'hépatite B et D : qui se transmet aussi par le sang. Le virus va provoquer une infection au niveau du foie qui peut devenir chronique et induire une cirrhose.
L’hépatite C : qui se transmet uniquement par le sang et, donc, s' il y a des saignements lors des rapports. Son évolution est la même que pour l’hépatite B.
Gonococcie (ou chaude pisse) : c’est une infection bactérienne qui se caractérise par des écoulements purulents au niveau urinaire, anal ou vaginal. Cette maladie peut aussi évoluer silencieusement, sans symptômes, et provoquer une stérilité chez la femme.
Chlamydiae : c’est une maladie bactérienne très répandue évoluant généralement sans symptômes. Lorsqu’il y en a, c’est assez peu spécifique type écoulement ou brûlure au niveau de la zone génitale. Le risque est l’infertilité chez l’homme et la femme.
Papillomavirus : ce terme désigne tout un ensemble de virus. Ces derniers transmis sexuellement et, à long terme, s’installer sur les zones génitales. Cela provoque des lésions qui évoluent vers des cancers (cancer du col de l’utérus essentiellement mais aussi de l’anus, du pénis et du vagin).
Syphilis : cette infection bactérienne évolue en 3 temps. Tout d’abord une lésion sur les parties génitales qui va guérir en 1 à 2 mois, puis une phase d’infection active (inflammation des ganglions, rush cutané, fièvre…) et enfin une phase de latence pouvant durer plusieurs années et qui débouche sur des lésions cardiaques, cérébrales et des autres organes.
Une fois diagnostiquées, la plupart de ces maladies se soignent par des traitements qui vont du plus simple (antibiotiques pour le Chlamydiae, la gonococcie, la syphilis) à des traitements très lourds qui peuvent être pris à vie (SIDA, hépatites).
Il existe des vaccins pour le papillomavirus et l’hépatite B qui fonctionnent très bien.
Lors d’une nouvelle relation, toutes ces maladies peuvent être évitées par le port du préservatif bien que la protection vis à vis des papillomavirus ne soit pas totale. Leur transmission peut être faite par un contact des parties non protégées par le préservatif.
Lorsque la relation et la confiance s'installent, les partenaires doivent effectuer un dépistage avant d’arrêter l’usage du préservatif. Pour cela, un simple rendez-vous pour faire le point avec un médecin généraliste, un gynécologue ou une sage-femme suffit.
Des kits de dépistages sont aussi disponibles en pharmacie pour le SIDA.
N’hésitez pas à en parler à votre Totum pharmacien, nous sommes là pour vous accompagner, vous conseiller et vous orienter.
Nous vous souhaitons un bel été !
Béatrice, pharmacien à Pharmacie de l'Europe,
