Quels sont les symptômes ?
Plus fréquent chez l'enfant, il est ressenti dans un premier temps de l'inconfort au niveau du ventre, le fameux "mal au cœur" auquel s'ajoutent d'autres effets :
♦ une certaine agitation,
♦ la pâleur,
♦ les sueurs froides,
♦ l'hyper salivation,
♦ les vomissements,
♦ les vertiges,
♦ l'accélération de la respiration,
♦ les maux de têtes,
♦ la fatigue.
Ces derniers sont d'autant plus fréquents que le mouvement du véhicule est important, c'est pourquoi on retrouve en première position le bateau (mal de mer) puis l'avion (mal de l'air), le car et la voiture, le tout accentué s'il y a des vagues, des turbulences, des virages !
La cause ?
C'est en fait une mauvaise information transmise des yeux à l'oreille renseignant à son tour mal le cerveau. En effet, il va y avoir un contraste perturbateur entre le mouvement enregistré par les yeux (virage, déplacement) et l'immobilité du corps perçue par le vestibule de l'oreille interne (assis sans mouvement sur un siège) qui va conduire le cerveau à une réponse inappropriée. Certaines activités peuvent engendrer les mêmes sensations comme les jeux vidéo de courses de voitures, les manèges ou le retour sur la terre ferme après un long séjour en mer (mal de terre).
Il n'existe malheureusement pas réellement de traitement curatif de ce mal mais de la prévention. Il faut tout d'abord penser si l'on se sait sensible à certaines précautions : choix du siège (au centre proche de la ligne de flottaison en bateau, au niveau des ailes en avion, à l'avant en voiture, dans le sens de la marche en train), proche d'une ouverture extérieure si possible avec de l'air frais, manger avant le départ, boire en petite quantité d'eau fréquemment durant le voyage, ne pas lire, fixer l'horizon et éviter les odeurs fortes notamment de nourriture.
Mais ! On peut également utiliser la médication préventive.
Certains anti nauséeux à prendre 30 minutes avant le départ avec une action longue de l'ordre de 6 à 8H00 sont très efficaces sur les vomissements mais beaucoup moins sur les autres expressions du malaise et provoquent souvent des somnolences. On a donc souvent recours à des médecines naturelles à base de plantes.
♦ Le gingembre sous forme de poudre de son rhizome est d'ailleurs reconnu par l'OMS pour cette indication.
♦ Les huiles essentielles de mélisse, basilic, menthe poivrée et l'essence de citron en mélange à quantité équivalente fonctionnent également très bien en inhalation durant le voyage.
♦ Chez l'adulte, la menthe poivrée peut-être utilisée pure par voie orale à raison d'une goutte sur la langue autant que nécessaire.
♦ L'homéopathie donne aussi de très bons résultats en commençant la veille chez les plus jeunes. Sont utilisées dans ce contexte, et à renouveler durant le trajet, les souches de Cocculus, Tabacum, Nux vomica et Petroleum aux dilutions de 5 à 9CH. Enfin, les points d'acupuncture situés à l'intérieur des poignets, peuvent être stimulés pour apaiser le trajet avec des bracelets spécifiques.
Quoiqu'il en soit, le mal des transports s'atténue avec la répétition des voyages ou le fractionnement d'un long trajet et surtout disparaît rapidement à l'arrêt du véhicule !
Alors avec ces explications, une bonne préparation et les bons conseils, nous vous souhaitons de passer un bon voyage.
Prenez soin de vous !
Vanessa, pharmacie à Pharmacie des Tourelles

