Certains facteurs comme la consommation de tabac, d'alcool, le manque d'activité physique et l'obésité peuvent augmenter le risque de cancer.
Or, plus on détecte tôt l'apparition d'un cancer, plus l'évolution de la maladie sera favorable et les traitements efficaces.
Le dépistage fait appel à plusieurs techniques. De la plus simple à la plus invasive, c'est important d'être suivie régulièrement.
L'autopalpation
On peut tout simplement commencer par une auto-surveillance. Seule face à son miroir, on recherche visuellement puis par palpation des déformations du sein.
Faite de façon régulière, elle permet de détecter des grosseurs dans le sein. Au moindre changement suspect, il faudra prendre contact avec son médecin.
La mammographie
C'est une radiographie du sein qui permet de détecter des tumeurs. Elle est prescrite par son médecin généraliste ou par un gynécologue. Elle s'adresse aux femmes de plus de 50 ans mais aussi aux jeunes femmes qui ont des antécédents familiaux de cancer du sein (soeur, mère, tante). Elle reste l'examen de référence malgré sa mauvaise réputation auprès des femmes.
La prise de sang
On recherche des gènes BRCA2 que l'on sait favorables au développement de tumeurs cancéreuses. Cela va permettre d'identifier des personnes à surveiller de plus près. On propose cette analyse aux personnes dont plusieurs membres de la famille ont développé des cancers du sein, lors d'une consultation d'oncogénétique.
La biopsie
C'est une aide au diagnostique. Généralement sous anesthésie locale, on prélève un morceau de la tumeur détectée afin de déterminer son degré de nocivité. (tumeur bénigne ou maligne)
Afin de bénéficier de dépistage, rendez-vous chez votre médecin traitant ou votre gynécologue. En fonction de votre profil, il pourra vous orienter vers l'un ou l'autre examens.
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Béatrice, pharmacien à Pharmacie de l'Europe,
